Nous n'avions jusqu'alors à déplorer que quelques actes de grivèlerie, des riverains nous signalant qu'ils étaient le fait de chats errants et d'oiseaux sans doute rongés par la faim. Nous en avions conclu que nos nains de jardin étaient efficaces dans leur rôle de dissuasion, tout en prévoyant la fabrication et l'installation d'un épouvantail.
Ce matin, pourtant, à 7h30 précises, nos nains ont été inefficaces à dissuader trois malfaiteurs de noir vêtu venus voler — oui, voler ! — la ficelle qui servait de verrou au portillon du jardin. Cette ficelle — de très bonne facture et d'un diamètre conséquent — avait pourtant été nouée avec soin, comme on noue un lacet, avec une large boucle.
Les faits ont été constatés par Françoise, notre présidente. Elle a pu identifier les malfaiteurs comme étant des corneilles. L'une d'elles s'est acharnée sur la boucle, tirant à qui mieux-mieux jusqu'à pouvoir embarquer la ficelle. Les trois lascars ont ensuite filé, le produit de leur larcin au bec.
Des mesures s'imposent !
Avant de trouver une goupille en métal, nous nous sommes mis au macramé afin de disposer d'un moyen de fermeture un peu plus conséquent. Les corneilles sont-elles fans de macramé… ? Affaire à suivre !
À bientôt
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