samedi 31 mai 2008

La chasse aux limaces

Bonjour,


Les limaces font toujours des dégâts !

À la moindre salade repiquée, elles arrivent en masse et dévorent tout sur leur passage.


Outre le piège à bière qui fait ses preuves, d'autres dispositifs transforment Falbala en un champ de mines…


Les plantations vont-elles y survivre (aux pièges et aux limaces, qui enquête faite, prennent parfois la forme de grives) ?

À bientôt.

vendredi 23 mai 2008

Ambiances cette semaine au jardin

Une jardinière raconte…

La lutte anti-limaces a commencé. Le piège à bière est efficace : déjà deux limaçons dans les boites.

Descente de police mardi pour traquer les dealers. Le chien a beaucoup joué de la truffe pour débusquer les cachettes de drogue jusque dans le compost ! Même les trappes d'égoût ont été soulevées.

Mercredi : la paix retrouvée avec les enfants de l'école ; ils ont rendu à ce jardin son aspect bucolique.

À bientôt !

vendredi 16 mai 2008

Que d'eau !


Bonjour,

En dépit d'un très joli robinet, Falbala souffrait ces derniers temps d'un fort déficit hydrique faute que ledit robinet ne fournisse l'eau nécessaire à l'arrosage des plants. Les jardiniers se sont organisés, apportant qui une bouteille, qui quelques bidons.
On a même vu des Caddies, pas si vaches, transporter leur lot — six d'un coup, paraît-il.

Les jardiniers se sont mobilisés, ont appelé les autorités compétentes, sollicité une nouvelle fois Célia Blauel, élue en charge des Jardins partagés et, un premier miracle s'est produit.
Faute de venir par le robinet, l'eau est descendue du ciel, assez fort pour que le bac à compost se prennent quelques heures durant pour la réincarnation de l'Arche de Noé.

Le miracle allait-il se reproduire chaque fois que les plants de Falbala auraient soif ? Ce n'était pas si sûr et les jardiniers ont continué leurs appels afin qu'une solution pérenne fût trouvée.

Ce fut alors qu'un second miracle se produisit.
Voyant de l'eau dans l'ancienne bouche d'accès, une jardinière s'est empressée de quérir la clé, de l'introduire dans son logement et de la tourner…
Et l'eau a jailli, claire, fraîche (très fraîche !), joyeuse ! La jardinière coupa l'eau, la remit, la coupa, appela ses congénères : "Ohé ! du bateau ! L'eau est là ! Lalala".
Deux vinrent admirer l'eau qui coulait quand soudain…
L'eau jaillit de plus belle, arrosant au passage la jardinière venue la libérer de ses tuyaux. Le jet était admirable… et le robinet étrangement rétif à toute velléité de fermeture. Mais que se passait-il ?
Après quelques aller-retour sous le jet, les rires et les encouragements de jardiniers présents et d'une fort belle assemblée de jeunes gens, il fut établi que la tige accueillant la clé avait sauté sous la pression. La jardinière, déjà trempée, cherchait des solutions pour arrêter le flot. Elle prit des bouchons, des chiffons, multipliant les douches… Rien n'y faisait.
Pendant se temps, les secours s'organisait. On tentait de joindre des responsables qui pourraient commander une intervention d'urgence. Personne n'était joignable, bien sûr, et l'eau, toujours, coulait, arrosant la jardinière toujours en quête d'une solution.

C'est alors qu'un troisième miracle s'est produit.
Alors qu'elle venait de joindre un responsable des Parcs et jardins au téléphone, une jardinière aperçut par terre la fameuse tige qui avait sauté, ainsi que l'écrou censé la maintenir. Elle désigna l'objet à la jardinière transformée en plombier-pompier, jardinière qui, comble de circonstances aggravantes, était trop bigleuse pour voir quoi que ce soit par terre.
Avec l'aide d'une troisième jardinière en tenue de ville qui accepta de maculer ses escarpins de boue (merci !), les pièces du robinet furent récupérées et, dans un cri libérateur digne de la IIe DB passant la porte d'Orléans, remises en place par notre jardinière trempée, mieux qu'une soupe !

Ah ! Falbala. Quelle histoire !

Depuis, le robinet a été mis hors service jusqu'à totale réparation.
À suivre, donc…

À bientôt